On a perdu la dernière fois, alors sauf à ce que Rueil perde contre Arras (on l’espère tous un peu), on ne joue plus grand-chose, nous, cette phase-ci.

Enfin on ne joue plus grand-chose sportivement, car le ping pong ça reste quand même un vrai plaisir, des beaux coup droits, des beaux revers, pi des poussettes, aussi, c’est bien ça les poussettes, Matthias il en fait plein.

On reçoit Ferrière, et on est bien content ! 6 heures de route, qu’ils se sont tapés, pour venir nous voir. Faut dire qu’on a une bonne réputation ! En plus ils restent manger après, JC il a préparé une carbonade de porc, qu’elle a mijoté au moins 3 heures la carbonade. Guilouse, lui, il ira s’acheter une pizza parce que « Moi j’aime pas la carbonade ». « Mieux vaut entendre ça que d’être sourd !!! », comme disent les vieux qui, faut dire, s’y connaissent en problèmes auditifs.

Ils arrivent avec l’équipe type, Ferrière, un petit numéroté, 2050 points, un 19 gaucher et deux jeunes 18 (des J4), dont aussi un gaucher. Etienne, comme il veut éviter les gauchers, on lui laisse faire la feuille, comme ça, en fin tacticien qu’il est, il sera tranquille.

On démarre, c’est Bryan (nourri comme il faut par Mathieu, et entrainé au billard aussi), et Etienne qui s’y collent.

Bryan, face au 19 gaucher, se dit que c’est une bonne idée de faire des balles lentes et à mi hauteur. « C’est son jeu » qu’il nous avait dit, Etienne, en début d’année. Guilouse, lui, il arrête pas de lui dire d’arrêter de reculer, mais apparemment Guilouse il est nul comme coach alors Bryan il fait tout le contraire. Bon ça marche pas, perdu en 4 manches. Etienne, lui, se met en galère sur le J4 gaucher, mené 7-4 à la belle. Mais bon, il s’en sort, 1-1.

Guilouse, le maillon fort de ces dernières semaines, démarre contre le meilleur de chez eux, enfin le meilleur ça c’est ce qu’on se disait au départ. Il a mis moins de 10 points en 3 sets le gars ! Incroyable, surtout que Matthias il avait raconté à tout le monde qu’il était super fort, vu qu’au titres à Bourges en 2022, il en avait pris une bien bonne, Matthias, contre ce joueur là ! Delezenne, qu’il s’appelle, un peu comme notre bien aimé président mais avec une lettre en trop.

Matthias, lui, gagne aussi tranquillement. On mène 3-1.

Deuxième rotation, Etienne joue son second gaucher de la journée, mais cette fois-ci ça va. Bryan, lui, confirme l’efficacité de sa tactique préférée. 2-4.

Guilouse, en pleine forme décidément, bat sans sourciller le 18 J4, tandis que Matthias en fait de même contre son bourreau d’il y a deux ans et demi, dans un match plain de rebondissement, 11-6 à la belle en ayant été mené 4-1. 2-6.

Comme on es forts en double, l’affaire était pliée. Et, une fois n’est pas coutume, nous perdons encore les deux ! Etienne il en a gagné un seul depuis le début de l’année, de double, et encore, il y avait 15-14 en face.

Bref, 4-6, mais bon, au moins, la carbonade pouvait encore mijoter. Pi les spectateurs auraient encore du spectacle, oui, on est respectueux du public, nous, pas comme Steffi Graf en finale de Roland Garros 1988, 34 min pour foutre deux fois 6-0 à Zvereva. Il doit s’en souvenir JC Wallecamps, c’est son époque ça.

Matthias, lui, ça l’emmerdait, cette histoire, il voulait pas jouer le 18 gaucher, parce que Etienne il avait dit qu’il était super fort vu qu’il l’avait battu à la belle, pi en plus il a battu Bryan le roi des balles mi-hautes. Heureusement, Bryan met une bien belle branlée à Delezenne, décidément c’était pas sa soirée au cousin du président.

7-4.

Et bientôt 8-4, car Guilouse bat le 19…mais en 4 sets ! Du coup, comme c’était long, le 18 gaucher en face il a absolument voulu commencer le match suivant contre Matthias, qui, lui, avait bien dit au JA qu’on pouvait attendre. Ravi Matthias, surtout qu’il est fort, le gars, d’après Etienne.

3 sets plus tard, ça fait 9-4, et c’est parti pour la carbonade (sauf pour Guilouse, parce que « moi j’aime pas la carbonade »).

Elle était bonne la carbonade, on en a pris et repris, et puis des frites aussi ! Et du maroilles. Et du gâteau !!!

Etienne et Bryan, eux, ils se sont dit qu’ils avaient pas joué assez. Alors ils ont pris des raquettes que personne n’a jamais joué avec, parce que les vieux qui jouaient avec ça ben ils sont tous morts, de cirrhose souvent mais aussi de vieillesse.  Des raquettes de dans le temps, des tapis sans mousse qu’elles ont les raquettes. Ca fait ploc.

Pi aussi des raquettes panda. Ils ont joué de 20 heures à minuit presque. Même qu’ils ont embringué nos adversaires du soir vers 23 heures, pour un double qu’ils ont enfin gagné. Faut dire aussi que le 19 il avait bu au moins autant que Matthias, c’est dire. Mais bon, ils étaient à l’hôtel à Tourcoing, la ville à Darmanin.

Pendant ce temps là, Mattéo perdait au bout du bout contre Guilouse, en raquette panda. Tout ça ça en a fait des Kébabs gagnés et perdus. Ouais, c'est les paris, celui qui perd il paye un kébab à l'autre. Matthias il savait même pas qu’on pouvait parier ça, tellement c’est dégueulasse le kébab. Etienne, lui, il en mange souvent, apparemment. Heureusement qu’il court 3 fois par semaine, sinon il deviendrait comme…hum… ah non, non ça on peut pas dire, après on est grossophobe si on dit les noms, et c’est très mal ça, d’être grossophobe ! Disons alors que comme il court 3 fois par semaine, ça fait que grâce à ça, il est pas en transition de genre de silhouette, même si on juge pas, nous, on a bien le droit d’être en transition de genre de silhouette après tout ! Mais non, Etienne, lui, il court 3 fois par semaine. 

Minuit, fin de la soirée…2 semaines de répit avant d’aller à St Quentin, pour une nouvelle journée à gagner !